Lamborghini Gallardo - 2004 - 46 000 km JS677062

Nous ne saurons probablement jamais comment tout cela s'est réellement terminé. Les Italiens ont décidé de compenser en retirant 65 kg, dont 13 kg uniquement grâce aux nouvelles jantes, en plus des modifications mentionnées dans le premier paragraphe. La transmission intégrale a un avantage évident : si vous ne voulez pas avoir peur, vous ne l'aurez jamais ! Et inversement, si vous recherchez une expérience de conduite plus radicale que la R8, c'est gagné ! Un autre avantage est bien sûr la conduite sur chaussée mouillée, où la supériorité ne peut être contestée. Avant de connaître la météo, nous hésitions entre un beau soleil pour profiter de la conduite décapotable ou une belle pluie pour tester l'adhérence sous la pluie. Pour être honnête, nous ne regrettons pas d'avoir eu un soleil intense malgré les 42°C enregistrés... Tout cela, associé à un différentiel autobloquant réglé à 45%, la LP-570 Spyder démontre une efficacité infaillible, impossible à mettre en défaut sur route ouverte.

Voici un sèche-cheveux international avec une essence italienne et un gros moteur allemand. Pourquoi pas ? Après tout, nous avons déjà vu des mélanges avec de gros V8 américains utilisés dans des voitures comme les De Tomaso et les Isorivolta. Le choix du moteur V10 allemand dans la Lamborghini Gallardo s'explique principalement par le fait qu'Audi a racheté la marque. À partir d'un seul type de moteur, l'objectif est d'en créer plusieurs, que ce soit quatre, cinq, voire plus. Prenons par exemple un moteur V8 à longue course (82,5 x 92,8 mm), ajoutons-lui 2 cylindres, et nous obtenons, de manière simplifiée, le V10 de la première Gallardo. À partir de ce moteur de 5 litres, plusieurs autres moteurs ont été développés. D'abord, un moteur 5 cylindres destiné au marché américain, à partir duquel le 2.5 TFSI du TT-RS a été dérivé. Entre-temps, le V10 à injection directe de 5204 cm3 est né. C'est celui-là même que l'on retrouve derrière nos sièges dans la Spyder Performante. Et pour être sûr de le rentabiliser, on l'installe sur un maximum de modèles Audi en même temps : S6, S8 et R8 V10. Comme si cela ne suffisait pas, on ajoute même deux turbos pour la RS6 (C6). Développer une vraie gamme de moteurs semble presque simple vu du côté de Volkswagen.

L'héritage du V8 Audi explique son angle d'ouverture particulier à 90°, ce qui a l'avantage d'abaisser le centre de gravité du moteur. En plus des conduits d'admission à géométrie variable, ce moteur est équipé d'un calage de distribution variable continu, à la fois à l'admission et à l'échappement. Cela présente un double avantage : obtenir 80% du couple dès 1500 tours/min et éviter une chute abrupte avant d'atteindre les 8000 tours, où la puissance maximale est atteinte. La valeur du couple, à 540 Nm, reste inchangée par rapport à la Gallardo LP-560, tandis qu'une augmentation de 10 chevaux est obtenue grâce à la gestion moteur révisée.Le système "drive-by-wire" et les deux papillons d'admission contrôlés électroniquement sont des caractéristiques présentes depuis le précédent V10, qui était déjà à carter sec. La principale nouveauté depuis la LP560-4 est l'Iniezione Diretta Stratifica. L'intervalle d'allumage se fait alternativement à 54 et 90°. On peut dire que les résultats plaident en faveur des ingénieurs moteur.